Le gouvernement de Michel Barnier présentait hier son projet de loi de finances pour l’année 2025, avec comme objectif principal la réduction de 40 milliards d’euros des dépenses publiques.
« Nous avons à faire à une véritable cure d’austérité qui va gravement impacter nos services publics » déclare Marc Pena. Sous couvert de « faire mieux avec moins », ce budget sacrifie la qualité de nos services publics sur l’autel de la rigueur budgétaire.
Plus précisément, c’est le service public de l’éducation qui est menacé. En tant que professeur de droit et ancien président d’université, Marc Pena s’indigne : « La suppression annoncée de 4 000 postes d’enseignants est un coup porté à notre système éducatif déjà fragilisé. Cette décision irresponsable va inévitablement dégrader les conditions d’apprentissage de nos élèves et les conditions de travail des enseignants. »
Par ailleurs, et après avoir mis en place les injustes réformes de l’assurance chômage et une réforme des retraites en dépit d’une vive opposition de l’opinion publique, les plus fragiles sont une nouvelle fois dans le viseur du gouvernement. Le report de la revalorisation des retraites et la suppression de postes à France Travail y font écho.
« Le gouvernement promet une contribution des plus fortunés. C’est une première étape essentielle mais cela ne suffira pas. Il faut aller plus loin en matière fiscale pour restaurer nos services publics, combattre les inégalités et anticiper le dérèglement climatique. La gauche, que les Françaises et les Français ont placée en tête en juillet, sera au rendez-vous, lors de l’examen du texte, pour porter des amendements de justice fiscale et de justice sociale. » conclut le député Marc Pena.