Alors que se tenait ce jour, jeudi 5 décembre, le conseil de la Métropole Aix-Marseille-Provence, madame Vassal, présidente de ladite métropole, a eu des propos à l’emporte-pièce dont elle est coutumière.
Elle a fustigé et montré du doigt les députés qui, « de manière partisane », ont voté la censure du gouvernement de Michel Barnier. « Des mots sans rapport avec l’ordre du jour du Conseil. » témoigne Marc Pena, député socialiste des Bouches-du-Rhône et conseiller métropolitain.
« J’ai, en tant que seul député dans cette Assemblée, voulu répondre sans polémique à ses affirmations mensongères et populistes. Elle ne m’a pas permis de m’exprimer. » explique Marc Pena.
Ce fait, plusieurs fois répété est grave, et porte atteinte au débat démocratique. Il en est même la négation. Être à fois Présidente du département et de la Métropole au mépris de tous les principes de droit ne permet pas tout.
Marc Pena « dénonce avec force cet abus de pouvoir. » et affirme que « les élections municipales de mars 2026 auront une grande importance pour notre territoire. Que tous les maires métropolitains soient assurés de ma détermination à défendre leurs prérogatives et les moyens indispensables à l’exercice de leurs missions. Ils peuvent compter sur mon engagement pour faire entendre leurs voix à l’Assemblée nationale et pour lutter contre toute politique affaiblissant leurs communes. »