Le député des Bouches-du-Rhône Marc Pena exprime sa vive opposition à l’organisation, le 6 octobre prochain à Aix-en-Provence, de la « Nuit du bien commun », un événement initialement prévu à Marseille mais refusé par la municipalité de la cité phocéenne.
« Ce refus n’était pas anodin : il s’explique par l’idéologie qui sous-tend cette initiative, celle du milliardaire d’extrême droite Pierre-Édouard Stérin et de son projet Périclès », souligne Marc Pena.
L’élu a interpellé la maire d’Aix-en-Provence, Sophie Joissains, ainsi que la direction de la salle du 6MIC, pressentie pour accueillir l’événement. « Je sais combien vous êtes attachés à des valeurs de diversité et de démocratie. Elles ne sauraient se refléter dans l’accueil d’un tel rendez-vous, qui véhicule des idées profondément réactionnaires », écrit-il dans ses courriers.
Marc Pena rappelle que la ville d’Aix-en-Provence a déjà été associée, à travers des manifestations locales, à l’influence idéologique de Pierre-Édouard Stérin. « Il serait irresponsable de donner une nouvelle fois une tribune à des réseaux qui travaillent à diffuser les thèses de l’extrême droite », insiste-t-il.
Le député appelle ainsi la municipalité et les responsables du 6MIC à prendre leurs responsabilités : « Dans un territoire où l’extrême droite atteint déjà ses plus hauts niveaux, nous devons agir avec la plus grande vigilance. Chacune et chacun a un rôle à jouer pour empêcher la normalisation de ses idées. » conclut le député socialiste.